Vientiane (Laos), 2ème épisode

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Après une attente interminable à l’aéroport de Bangkok en compagnie d’une bande d’ivrognes asiatiques, se sifflant mignonnettes sur mignonnettes…

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Me revoici en vadrouille sur les terres laotiennes chez mon cousin Alysouk dont ses toutous-chiens me flanquent la frousse et sa maison hantée ne m’a toujours pas dévoilée son fantôme.

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Ayant déjà visité une multitude de temples et monuments la dernière fois (voici le lien vers le 1er épisode : https://bangkokdelicious.wordpress.com/2013/10/30/escapade-de-3-jours-a-vientiane-au-laos/), je propose cette fois-ci de sortir des sentiers battus ; allez, suivez le guide !

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Un passage au consulat entre paperasse à remplir et longue expectative : la course au visa, encore et encore !

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Direction Buddha Park ou Xieng Khuan au sud de Vientiane (Thanon Tha Deua, Vientiane, Laos).

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Sur le chemin, nous passons devant le fameux Pont de l’Amitié qui relie le Laos de la Thaïlande. Effectivement, les côtes thaïlandaises sont de l’autre côté du Mékong !

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Vint-cinq kilomètres plus tard, me voici au « Parc Asté-bouddhix », soit au curieux et insolite Buddha Park.

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Bizarrerie locale, sorte de création artistique laotienne similaire à la folie française du Palais Idéal du Facteur Cheval, le lieu abonde, fourmille, pullule, que dis-je, grouille de statues de Bouddhas.

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Assis, couché, debout, de toutes les tailles, ici et là, Bouddha se décline sous toutes les formes !

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Vous l’aurez compris, dans ce sanctuaire aux allures de carton-pâte, vous trouvez « du Bouddha » en veux-tu en voilà !

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Nous repassons au Wat Simuang (situé entre l’avenue Setthathirath et l’avenue Sam Sène Thaï) car un accident récent et tragique est survenu : le fameux et incontournable Marabout (le volatile, pas le type en boubou africain je vous l’ai déjà dit) s’est gravement fait empaler par une structure métallique tombée du toit en travaux.

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En face, se déroule une amusante cérémonie : la bénédiction par un moine non pas d’une personne mais… d’une automobile et d’un scooter !

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Quelques personnes sont regroupées autour du moine, elles-mêmes reliées par des fils aux deux véhicules.

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J’ai l’air de quoi avec mon Saint-Christophe moi maintenant !

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Je visite le Lak Muang, pagode récente représentant le pilier de la ville avec une sorte de « poutre de Bamako » à forme phallique plantée au centre, censée protéger la fécondité.

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Merci de retirer vos souliers !

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Le long du Mékong asséché, je m’arrête observer les locaux chercher des escargots (enfin je crois) et le monument du roi Chao Anou avec sa main tendue qui signifiait autrefois aux Thaïlandais : « Arrêtez-vous là, ne pénétrez pas sur le sol laotien ».

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Envie d’un magazine ou d’un bon bouquin écrit en français, rendez-vous à « Monument Books » (124/1, Nokeokumman Rd, Ban Mixay, Vientiane, Lao PDR. Tel: +856 21 243 708, https://www.monument-books.com/laos.php).

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Pour de la soie, je me rends dans la splendide demeure de Lao Textiles signé Carol Cassidy (P.O Box 5088 Vientiane, Laos, (856) 21 216205, lundi au vendredi de 8h à 12h puis de 14h à 17h, le samedi de 8h à 12h, http://www.laotextiles.com).

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Une cinquantaine de femmes travaillent sur des métiers à tisser, les pièces sont magnifiques.

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Je poursuis ma promenade « tissus » au Saoban (Chao Anou Road, 97/1 Ban Watchan, Vientiane, 021 241 835, http://www.saobancrafts.com, lundi au vendredi de 9h à 20h30, dimanche de 13h à 20h30).

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Cette entreprise fait du social business et aide les populations locales via la vente d’une multitude de foulards et autres objets tissés mais également d’ustensiles type cuillères, bijoux, baguettes réalisés à partir d’aluminium de bombes larguées sur le territoire laotien pendant la guerre du Vietnam. J’adhère au concept : « Faites des cuillères pas la guerre ». J’ai acheté mais sachez que l’aluminium n’a pas été traité et donc rempli de produits chimiques donc à conserver avec précaution !

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Pour les curieux, voici à quoi ressemble l’entrée d’un hôpital local, ça donne envie de… Ne surtout pas tomber malade !

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Un vernissage au I:Cat Gallery (230-231 Thanon Settathirath, Ban Simeuang, 020 7783 9674, lundi au vendredi de 18h à 20h et w.e de 13h à 18h, http://www.facebook.com/icatgallery) pour une exposition de clichés d’un artiste colombien.

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À la différence des moustiques, les chaussures restent à l’entrée !

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La boisson fétiche du soir ? Un thé à la recette « secrète » (en fait il y a juste du thé, du citron et du miel ! Manque plus que mon lit !).

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Un arrêt au restaurant Khop Chai Deu (54 Sethathirat Road, Namphou, Vientiane, Lao PDR, +856 21 263 829, http://www.inthira.com).

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Une pause au restaurant Lao Kitchen (Hengboun Road, Ban Anou, Vientiane, Lao PDR, (021) 254 332, http://lao-kitchen.com).

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Une halte à la pizzeria du Soho Si Muang (221 Thanon Settathirath, Ban Simeuang,).

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Un stop au Mix Bar pour un concert (Nam Phou Fountain Square, Vientiane, Laos, http://www.mixrestaurantandbar.com/).

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Le plaisir des papilles est total.

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Entre Lap au poulet, riz gluant, rouleaux frits, rouleaux de printemps, pizzas et pintes de Lao Beer : « j’ai bien mangé, j’ai bien bu, j’ai la peau du ventre bien tendu : Merci petit Jésus » !

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Retour à Bangkok mon Commandant !

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Merci mon Cousin pour ces chouettes péripéties, à bientôt et « On the « road » again, again »…

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Mon 1er post sur Vientiane et ses activités :

https://bangkokdelicious.wordpress.com/2013/10/30/escapade-de-3-jours-a-vientiane-au-laos/

4 jours de farniente à Hua Hin

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Quoi de plus sympathique qu’une escapade de 4 jours loin des révoltes jaune/rouge, du bruit, de la pollution et de la folie bangkokoise ? Direction le bord de mer de Hua Hin, à 2h30 en voiture de la capitale où nous attend un programme chargé : baignade, bronzette, décontraction, bon vin, bonne bouffe et repos.

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L’Anantara Hotel (43/1 Phetkasem Beach Road, Prachuab Khirikhan 77110, 032 520 250, http://huahin.anantara.com/) est légèrement en retrait du centre de la ville et se situe en bordure de « plage ».

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Pour ne pas donner une fausse idée, Hua Hin n’est pas un spot réputé pour son sable fin et sa mer cristalline mais l’endroit a l’avantage d’être relativement près de Bangkok quand un besoin d’air se fait sentir.

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L’Hôtel est splendide, élégant, inondé de verdure.

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Nos chambres donnent sur la mer pour mon plus grand bonheur (celui des moustiques aussi d’ailleurs !).

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La nourriture proposée est un vrai régal : barbecue de fruits de mer et de viandes australiennes, huîtres fines de claires (et oui !), sushis, pizza à pâte fine et croustillante, salades exquises, etc.

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Le soleil cogne fort donc vive le parasol sinon, bonne session Biafine ; la couleur homard est tellement sexy ! Nous avons bien bullé, l’oisiveté en grande pompe. Je résume : « splash », « plouf », « glou-glou », « gniark », « miam-miam », « zzz-zzz-zzz ». Des questions ?

Découverte du Musée d’Art Contemporain de Bangkok (MOCA Museum of Contemporary Art)

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Un petit MOCA ? Comment ça con leche ? Mais je ne vous parle pas de café voyons, je vous parle du Museum of Contemporary Art of Bangkok, d’Art Contemporain en somme !

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Vous savez bien, ce genre d’art où une personne non-initiée (ou sensée qui sait !) se dit : « C’est de « L’art ou du cochon » ce truc, on dirait le « Koendelietzsche » des 3 frères !? Une œuvre ça, mais mon fils de 2 ans fait la même ! ».

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Alors que les experts, de leur côté, analysent un étron dans une boîte au Tate Modern de Londres ou observent le Carré blanc sur fond blanc de Kazimir Malevich pendant 20 minutes et arrivent à se poser ce type de questions : « L’artiste a eu la volonté de rompre le lien avec l’art originel. La contemplation n’a-t-elle plus de nécessité ? Depuis quand l’artiste n’a-t-il plus la capacité de transmuter la matière ? ».

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Houla, je vous ai perdus ? Pour faire simple, au MOCA, l’architecture du bâtiment est minimaliste, design, les lignes sont joliment épurées et les murs blancs maculés. Pour sûr, on n’y broie pas du noir !

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La plupart des œuvres présentées sont colorées, bariolées, badigeonnées. Parfois c’est concept, très concept, trop concept, mais bon, vive les noumènes !

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Sur 5 étages, une multitude d’œuvres thaïlandaises contemporaines sont présentées, prêtes à être admirées, complimentées, critiquées, détestées, encensées, glorifiées.

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Pour n’en citer que quelques uns des artistes exposés : les sculpteurs Chalood Nimsamer et Paitun Muangsomboon, les œuvres d’arts visuels de Kamol Tassanan-Chalee, les sculptures en bronze de Khien Yimsiri, les univers fantastiques de Somphong Adulyasarapan et Prateep Kochabua ou encore les œuvres du philosophe Thawan Duchanee et les peintures de Richard Green et Sir Lawrence Alma Tadema, etc.

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Pendant plus d’une heure et demi, entre horreurs et coups de cœur, je m’étonne, m’extasie, me dégoûte.

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C’est aussi ça qui est bien avec l’art, cela engendre une foule d’émotions propres à chacun (bah oui, pour qu’il y ait débat ensuite, il faut bien un ressenti personnel !).

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L’adage nietzschéen sur la pluralité de perceptions d’une œuvre d’art en témoigne : « Une œuvre d’art n’est lisible que par approfondissements successifs. ».

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Et si une œuvre ne vous revient pas, vous pouvez tenter de vous la jouer à l’espagnole Cecilia Gimenez, la fameuse femme de 82 ans, qui s’était lancée discrètement dans la restauration désintéressée du Christ d’origine de l’artiste Elias Garcia Martinez, dans la petite église Santuario de Misericordia. De ses traits fins coiffés d’une couronne d’épines, le « Ecce Homo » est ressorti avec une tête de singe à la chevelure hérissée, aux yeux fardés de noir et la bouche aux contours étrangement flous. S’inventer artiste, c’est dans l’art du temps…

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Informations pratiques


Adresse : 499 Moo 3 Vibhavadi Rangsit Rd, Ladyao, Chatuchak, Bangkok 10900
Heures d’ouverture : Du mardi au Dimanche de 10h à 18h
Entrée : 180 Bahts
Tél : 02 953 10 05
Métro aérien (BTS) Station Mo Chit, sortie n° 1 ou 3 (puis prendre un taxi à la station. Environ 15 minutes et 85 Bahts)
Site : http://www.mocabangkok.com/

Visite du Musée du Palais Suan Pakkad (Suan Pakkad Palace)

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Mes pieds ont la bougeotte, cela tombe bien, je me rends justement au Palais Suan Pakkad.

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Autrefois la résidence du Prince Paribatra de Nagor Svarga, petit-fils du roi Chulalongkorn (Rama V) et de son épouse, M.R Pantip Paribatra, Princesse Chumbhot de Nagor Svarga, le terrain est une ancienne culture de choux, d’où il tire son nom d’ailleurs : « Suan Pakkad », littéralement « Jardin des Choux ». Vous pourrez toujours replacer ces deux mots thaïlandais dans un dîner mondain, ça peut faire son effet… Ou pas !

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L’endroit datant de 1900 aux fifties est charmant, un véritable jardin au milieu de la ville, loin du marasme ambiant.

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Un groupe de maisons thaïes traditionnelles constitue la pièce maîtresse architecturale du palais.

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Dans chaque maison, des antiquités thaïs, notamment des poteries de Ban Chiang de plus de 4 000 ans, des instruments de musique, de la vaisselle, des bijoux, des coquillages, etc.

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Une petite chapelle privée abrite une collection de bouddhas.

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Au fond du jardin, la barge royale « Kao Kung Bayam » (je parle ici d’un bateau non d’une tête couronnée féminine qui aurait perdu la boule) est exposée.

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Le Pavillon de Laque datant du XVIIème siècle renferme de splendides peintures murales en or évoquant l’histoire de la vie de Bouddha et des scènes de l’épopée indienne du Ramayana.

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Avant de partir, un petit « saut » dans le jardin : « : Savez-vous planter les choux, à la mode à la mode… Savez-vous planter les choux, à la mode de chez nous » !

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Informations pratiques

Adresse : 352-354 rue Sri Ayudhya, Ratchathewi, Bangkok 10400 Thaïlande
Heures d’ouverture : Tous les jours de 9h à 16h
Entrée : 100 Bahts
Tél : (66) 2245-4934
Bus n° 14, 17, 72, 74, 77, 159, 164, 204, 536, 539
Métro aérien (BTS) Station Phaya Thai, sortie n° 4 (puis marcher 5 minutes sur Sri Ayudhya Road)

Site : http://www.suanpakkad.com/main_eng.php

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Marché aux fleurs de Tha Thewet, massage au Spa Thann Sanctuary et découverte des restaurants « Whale’s Belly » et « Issaya Siamese Club »

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Une virée en bateau sur la rivière Chao Phraya avec le bateau public (15 bahts) avec un stop à la station numéro 15 : Thewet. Je longe le canal à la sortie de l’embarcadère sur 200 mètres et arrive au Marché aux fleurs de Tha Thewet.

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Le mot « Marché » est légèrement exagéré, je dirais plutôt qu’il s’agit d’une vingtaine d’échoppes qui vendent des plantes, des pots de terre cuite, des mobiles, des carillons et du terreau.

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Bref, c’est charmant mais à faire seulement si vous êtes dans le coin.

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En revanche, l’autre côté du canal, pour les amateurs de marché, se vendent fruits, légumes, poissons, piments, et autres denrées alimentaires plus ou moins méconnues et bon marché.

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Pour un moment de détente absolue dans un spa magnifique, rendez-vous au Thann Sanctuary du Gaysorn (999 Ploenchit Rd, 3ème étage, Gaysorn Plaza | Lumpini, Bangkok 10330, Thaïlande, 06 626 56 14 23, http://www.thann.info/).

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Les prix sont plus élevés qu’à l’accoutumée (environ 1000 bahts le massage des pieds d’1h au lieu de 300 bahts et 2500 bahts les massages du corps d’1h au lieu de 700 bahts), mais ici, plus qu’un massage, il s’agit d’une expérience…

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Marketing et Communication, mes Amours ! Après essai, il faut bien avouer que leurs « papouilles » en valent le coup (et le coût !). À découvrir…

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Après avoir été bichonné, dorloté, chouchouté, vous avez un petit creux ? Je vous propose de découvrir 2 fabuleux restaurants : Le Whale’s Belly et L’Issaya Siamese Club.

Whale’s Belly : dans le ventre de la baleine

Dans la peau de Jonas ou Pinocchio, le voyage des papilles débute dans ce décor bleu-marine chic, au plafond ivoire ondulé, tel un squelette de cétacé.
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Dans cette salle inondée de lumière, grâce aux immenses baies vitrées, trône pléthore de bibelots kitsch.

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L’accueil est souriant, le service rime avec perfection et pour parfaire le tableau, le Chef, Mai Apirawit (Ancien Chef du « Normandie » de Bangkok), offre l’océan sur un plateau. Par le hublot, commence un plongeon gastronomique au cœur des cuisines ou s’écaillent vertébrés aquatiques, se lèvent filets, se mitonnent fumets et où médaillons de homard, filets de sole, darnes de saumon se braisent à court mouillement. En entrée, la timbale rafraîchissante de rillettes de crabe, guacamole d’avocat, oeufs de lompe et gazpacho (450B), le tartare de thon fondant à la pomme Granny Smith (480B) ou les Saint-Jacques panées croustillantes au foie gras sauce au Champagne (590B) mettent l’eau à la bouche.

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Vous en pincerez pour le homard thermidor sauce au Cognac et champignons sauvages (1900B). L’esprit cuisine « nouvelle vague » séduit par sa légèreté et sa finesse avec le thon mi-cuit aux épices, olives noires et sauce verte (580B).

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« Nom d’un krill », la palme revient au saumon rôti accompagné de chair de crabe citronnée, écrasé de pommes de terre, caviar, sauce crème et vin blanc (640B) : une merveille qui mérite une belle étoile (de mer).

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Le gigot d‘agneau de 12 heures à la provençale et coulis de tomate (1200B) séduit les « terre-à-terre » raffinés. Les raviolis au foie gras (920B), le duo « Mac & cheese » de raviolis à la farce de poulet aux herbes, ricotta et sauce à la crème de parmesan (550B) ou encore le risotto à la truffe (480B), fondent en bouche.

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Enfin, les touches d’inspiration asiatique tel que le bar, émulsion de miso à l’orange, shiitake et sauce teriyaki (890B) enchante par son original exotisme. Côté sucré, succombez à la tentation d’un fondant au chocolat (280B), d’un tiramisu (180B) ou d’une crêpe Suzette (220B). Exquise ivresse des profondeurs, la carte des vins et cocktails recèle de beaux trésors millésimés. Dans ce restaurant qui a le vent en poupe, le palais navigue, à l’abordage de saveurs nouvelles et inattendues. Une transat culinaire au large du Détroit de Magellan, sur les côtes de l’île Chiloe jusqu’aux embouchures du Saint-Laurent, entre « lobtailing », « breach » et immersion gustative à vingt mille lieues sous les mers.

Whale’s Belly, 39 Boulevard Tower, 2ème étage, Sukhumvit Soi 39, Boulevard Tower A / BTS Phrom Phong / Ouvert tous les jours de 17h30 à 23h / Tel: 02 160 03 33 ou 08 74 41 95 45 / http://www.facebook.com/WhalesBelly




Issaya Siamese Club : Carré des simples et gastronomie siamoise

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Au cœur d’un un jardin tropical, l’Issaya* Siamese Club a pris racine dans une ancienne maison thaïe des années 20, de style indo-portugais colonial. Pied de nez aux classiques « Khao Phat » et « Pad Thaï », le Chef Ian Kittichai tourne le dos aux clichés culinaires thaïlandais en revisitant la cuisine traditionnelle. Dans ce cadre lumineux au mobilier coloré, les murs turquoise sont ornés de papier peint fleuri et de mosaïques disparates.

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À l’étage, ambiance « Club de Gentlemen » des débuts sixties, avec whisky et cigare à la main.

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Sur un air de jazz sortant d’un phono-valise, le décor se prête au fantasme d’une autre époque, entre brushing bien peigné, robes corolles satinées, rouge à lèvres et rubans pour Madame, cheveux gominés, Trilby Stetson feutré, chemises amidonnées et souliers lustrés pour Monsieur.

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À l’extérieur, sur une agréable terrasse abritée, des tables bordent le carré des simples.

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Ce potager d’herbes et de légumes biologiques est la source d’inspiration même du Chef, lui permettant de réaliser un exercice de haute voltige entre tradition et innovations gustatives.

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À la carte, des créations culinaires inattendues, originales, préservant l’équilibre des saveurs.

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Les côtelettes de porc grillées en tranches fines sur un lit d’herbes fraîches, vinaigrette chili-citron (690B), le filet de vivaneau blanc, salade d’herbes fraîches, sauce chili-tamarin (1250B) et la salade de fleurs de bananier et cœurs de palmier, échalotes croquantes, cacahuètes rôties et confiture de chili (260B), ravissent pour leur fraîcheur et leur délicatesse.

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Le poulet aux épices, coco et coriandre, grillé au barbecue (580B), le jarret d’agneau mijoté dans un curry massaman (720B) et le homard vapeur, crème de curry, lait de coco et basilic (1800B), séduisent pour leurs parfums.

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Le crabe à carapace molle frit et sauce pimentée aux œufs (480B), la côte de bœuf au wok, sauce chili citronnée (1350B) et le filet de porc Kurobuta, salade de citron Meyer et brocoli chinois (450B), réjouissent par le contraste de textures, entre croustillant et tendresse des chairs. Les végétariens trouvent également leur bonheur dans les compositions subtiles du maître. Des préparations parfaitement assaisonnées, un dressage des assiettes raffiné et un service soigné concourent au succès.

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À la « Saison des pluies »*, la créativité du Chef Ian Kittichai déborde de ses cocottes, les senteurs de son jardin aromatique bouillonnent dans ses marmites et bouchées après cuillerées, s’entame une valse des papilles aux marches du palais.

* Issaya = Ancien mot thaïlandais, signifiant « Saison des pluies »

Issaya Siamese Club, 4 Soi Sri Aksorn, Chua Ploeng Road, Sathorn / Ouvert tous les jours de 11h30 à 14h30 puis de 18h à 22H30 (le bar ferme à 1h) / Tel: 02 672 90 40-1 / http://www.issaya.com

Escapade sur l’île de Koh Kret (Nonthaburi) : La campagne à vélo à 20 km au nord de Bangkok

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Besoin de regonfler les batteries ? Que diriez-vous d’un bol d’air à une vingtaine de kilomètres seulement de la capitale ? Je vous propose de découvrir l’île de Koh Kret. Le moyen le plus « rapide » pour se rendre à Koh Kret (« rapide » étant assez inapproprié d’ailleurs car pour se rendre à Koh Kret, il faut justement prendre son temps !), est de prendre le BTS jusqu’à Victory Monument, puis descendre et marcher vers le bus sur le côté ouest du monument ; de prendre le bus express 166, qui vous prend environ 30-40 minutes sans les embouteillages (20 bahts) et de demander au chauffeur de bus de vous avertir lorsque vous atteignez Koh Kret. Lorsque vous descendez, il faut marcher pendant deux minutes en direction de l’embarcadère, situé derrière le temple Wat Sanam Neua. De là, il faut prendre un bateau qui traverse la rivière vers le côté de Koh Kret (2 bahts). Si vous n’êtes pas pressé et avez besoin d’un peu de nature, suivez le guide ! Je prends la navette fluviale publique, le « Chao Praya Express Boat » à la station Saphan Taksin (15 bahts) et me laisse transporter au fil de l’eau jusqu’à la fin de la ligne, à la station de Nonthaburi. Ce trajet dure environ 1 heure, un vrai plaisir d’autant que ma chère maman s’est jointe à moi.

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Il y a beaucoup de vent et l’eau du fleuve saute sans cesse à l’intérieur du bateau. Avec toutes ces gouttes polluées reçues sur le corps et le visage, je sens que ma peau va faire des taches voire même des trous qui sait ! De là, vous pouvez prendre le bus 32, 51 ou 104 du port (20 bahts), puis prendre le petit bateau pour traverser la rivière à Koh Kret (2 baht). Pour notre part, il est midi alors nous attrapons un taxi à la gare maritime de Nonthaburi et 10 minutes de courses et 53 bahts plus tard, nous découvrons un restaurant thaïlandais en bord de rivière dont on m’a beaucoup parlé : le « River Tree House » (Soi 23 Wat Khae Nok, tél: 02 968 14 81, 08 91 82 71 00, à quelques pas du Ministère du Commerce de Nonthaburi).

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Plus d’infos sur le restaurant : http://www.baanrabiangnam.com/home.php3?lang=Eng

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L’architecture boisée est extra, le cadre sur la rivière est paisible et la cuisine, un vrai régal.

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Entre une salade de papaye verte, un poisson au barbecue et des brochettes grillées, nos papilles sont en fête.

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La note est très, très douce (600 bahts soit 15€ à 2, boissons comprises). Une fois nos estomacs repus, nous reprenons un taxi (79 bahts) et atteignons « Pakket Pier » (Pakkret ou Pak Kret Pier).

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Nous marchons un peu, longeons le temple Wat Sanam Neua jusqu’à l’embarcadère et traversons la rivière (2 bahts) car Koh Kret est en face.

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Sur place, nous louons deux vélos (40 bahts le vélo soit 1€ par personne).

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L’île fait 6 kilomètres environ et est parsemée de temples, habitations traditionnelles et surtout de verdure !

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L’endroit idéal pour enfourcher un deux roues à la découverte d’une nature encore « préservée ».

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Exit le bourdonnement de la ville, la fumée grise des tuk-tuks, le sifflement des rabatteurs, welcome to Paradise (enfin j’exagère certes mais c’est dépaysant).

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Nos vélos ne sont pas des VTT bien évidemment et maman n’a pas de frein… Heuuu, tu ne passerais pas devant moi dans les descentes plutôt, mam ?

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Comme nous n’avons pas vraiment le profil de Miguel Indurain, nos jus de mollets optent pour une promenade tranquille bien loin de l’esprit Tour de France. D’ailleurs, les manifestations sont en « stand by » donc pas de maillot (enfin chemise) jaune en vue !

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Au fil des coups de pédales, champs de durian (vous savez ce fruit qui aurait dû être le fruit défendu au lieu de la pomme tellement il pue), habitants amusés et étalages à souvenirs, croiseront notre route.

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Nous achetons quelques poteries au potier de l’île qui travaille dans des conditions d’une vétusté à peine imaginable !

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Le soleil tape dur et je finis la journée avec un beau bronzage de cycliste, très joli ! Koh Kret, c’est « un trou de verdure où chante une rivière… » Ouvrez vos poumons, des arbres, des fleurs et… du silence ! Quelques enfants qui jouent, des fidèles qui se rendent au temple.

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Une belle journée sur un air d’Yves Montand : « Quand on partait de bon matin. Quand on partait sur les chemins. À bicyclette… » !

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Siriraj Museum : Entre « amour » de la science et galerie des horreurs

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En quête d’un nouvel endroit à découvrir, je prends mon courage à deux mains (courage fuyons en vérité!) et me rends au Siriraj Museum, composé du Siriraj Bimuksthan museum et du Siriraj medical museum (Siriraj Hospital, 2 Prannok Road, Bangkok Noi, Thailande). Le ticket d’entrée coûte 300 bahts (7,5€) pour les deux musées ou 200 bahts (5€) pour un seul. Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 17h.
Je commence par la visite du Siriraj Bimuksthan Museum avec un hall de réception aux allures de station de gare. Dans le building n°1, je traverse une sorte de petit amphi étudiant, une salle des armes et me retrouve enfermée, seule, dans une salle de projection 4D, avec un film sur les lignes de chemin de fer de Thaïlande. Je ne comprends rien, c’est en thaï. Malheureusement, toutes les portes sont verrouillée et seule là-dedans, je me mets, telle une cinglée, à tambouriner contre les murs : laissez-moi sortir! Au bout de cinq minutes, le garde finit par entendre mes coups de poing et me libère. Tête haute et posture digne, je sors vite fait bien fait !

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Je poursuis la visite au building n° 2, avec son long couloir, au style du film « Saint Ange » : Esprit, es-tu là ?

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Moi, qui tombe dans les pommes à la vue d’une aiguille ou à l’écoute du mot « hématome », me voilà bien, je déambule complètement seule entre des ustensiles chirurgicaux, une salle d’opération fictive reproduite où chaque heure, vous pouvez opérer (un peu comme la purée), « à l’ancienne ».

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Oh, j’ai pourtant bien regardé la série Grease Anatomy, où ils opèrent dans le noir avec un capuchon de stylo avec un flingue sur la tempe mais là, en petite nature que je suis face au monde médical, merci mais… Non merci ! Et un bistouri par ci, des pinces clamp par là, non mais vraiment,  qu’est-ce que je fais là ?!

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J’observe la reconstitution d’un laboratoire d’anatomie, où les étudiants s’entraînent sur les cadavres (charmant !).

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Je découvre un ancien dispensaire, avec sa multitude d’herbes et d’ingrédients.

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J’observe l’intérieure d’une gorge, ah ça ressemble à ça un larynx (je comprends pourquoi on ne drague pas avec cette partie de notre anatomie !) !

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J’apprends les gestes « bien-être » pour masser le dos et les épaules grâce à un mannequin qui parle et me dit « Good » quand je presse les bons endroits. Good, good, good, good, good, etc. Ok, suis au top !

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Bien que peu à l’aise dans ce genre d’endroit, la visite est ludique et intéressante.

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Dans le building n°3, la coque d’un bateau de 24 mètres et la reconstitution à l’ancienne d’un quartier en bord de canal de Bangkok sont présentés.

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Avant toute lecture de la suite, je mets en garde âmes sensibles, femmes enceintes et toutes personnes ayant rempli leur panse il y a moins de 2h (digestion oblige!). Je décline toute responsabilité en cas de nausées, vomissements et autres cauchemars éventuels : les clichés peuvent heurter votre sensibilité. Vous voilà prévenus… Ah, je vois que cela attise votre curiosité, bien, voici l’histoire…
Je continue la découverte par le Siriraj Medical Museum et me rends au 2ème étage de l’Adulyadejvikrom building. Là, je traverse les salles du musée de pathologie entre fœtus et autres cas de gémellités anormales. Je traverse avec dégoût le musée de la médecine légale avec la présentation des instruments d’autopsie, de vrais corps ayant subi des accidents en tous genres (choquant, attention les yeux !). Une salle connexe rend hommage au Tsunami de 2004. Dans un cercueil de verre vertical est exposé le corps de Si-Ouey, célèbre meurtrier thaïlandais, qui mangeait le coeur et le foie de ses victimes. Attachant le type ! Même mort, il me donne la chair de poule, brrrr !

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Au musée de la parasitologie, des bocaux grouillent de vers parasites immondes, de clichés abominables sur de pauvres malheureux infestés par ces cochonneries.

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Pour sûr, je regarderai mes sushis sous un autre angle la prochaine fois !

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Dans le musée de l’anatomie (Congdon’s Anatomical Museum), sont exposés organes connus (ou méconnus d’ailleurs) du corps humain.

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Entre tous ces bocaux de formol où baignent lambeaux de chair, adultes, bébés et enfants (oh c’est affreux !), systèmes vasculaires et autres membres en tout genre.

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C’est morbide !

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Voulant visiter le musée de la préhistoire, je me perds et longe un couloir bruyant où des moteurs tournent. Je jette un œil derrière les paravents et là surprise ! Ce sont des chambres froides… Des réfrigérateurs pour macchabées, beuh la morgue, je suis dans un film d’horreur, oui, non ?!

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Je monte à l’étage de ce bâtiment mais encore une fois, mauvaise pioche : j’erre entre des salles sombres où des chariots immobiles sont recouverts de draps noirs plastifiés.

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Heu là, ça devient vraiment flippant ! Qui peut bien se cacher là-dessous ? Nom d’un petit bonhomme, ce sont des cadavres !

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Au secours, je suis au niveau des salles de dissection…

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Tant pis pour la préhistoire, sauve-qui-peut !
Pour repartir, je prends le bateau à Phran Nok Pier et traverse vers Tha Chang Pier (3 bahts soit 0,07€). Puis je prends la navette fluviale publique de Tha Chang Pier jusqu’à Saphan Taksin (15 bahts soit 0,35€) pour récupérer le BTS.
Je conclus en vous présentant le Siriraj Medical Restaurant qui sert de délicieuses tripes en sauce. Situé juste à côté du département de dissection, le resto a ses adeptes. Et… Un émincé de tripes poêlé au curry et coco, un ! Ahaha, je vois déjà vos têtes, vous y avez cru n’est-ce pas ? Vu le sujet, on peut bien triper (en musique s’il vous plaît) : « Les tripes c’est fantastique, les rognons c’est super bon ! »

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Échappée de 3 jours à Hong Kong

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Si je vous dis Hong Kong… Vous pensez tout de suite à cette île, anciennement sous colonie anglaise et rétrocédée à la Chine, abondant de gratte-ciel, de tours, de buildings, de « skyscrapers » ? Ok, bien joué !

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Notre hôtel, situé dans le quartier de Central, fait face à la péninsule de Kowloon et offre une vue impressionnante sur le port. Et même qu’aussi dans celui là, y a des « marrrrins » qui chantent !

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Entre le Two International Finance Centre (416m) surnommé « le rasoir », le Central Plaza (374m), la Bank of China Tower (367m) et The Center (346m), il y a surenchère dans la hauteur des tours, à donner le vertige ! Avec l’International Commerce Centre qui culmine à 484m, record battu, qui dit mieux ?

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À cette époque, la féérie de Noël s’empare des rues hongkongaises, un spectacle réjouissant pour cette escapade familiale.

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Aaah la magie de Noël…

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Le fameux tramway hongkongais sillonne les rues.

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La signalisation routière bilingue en anglais et en chinois est un sacré plus par rapport à la Chine continentale. Oui, oui, je vous assure, pour moi, ces pancartes illustrées de sinogrammes c’est du chinois* ! (* Blague vraiment naze peut-être mais remarque pertinente néanmoins !)

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Au sein de Hong Kong Park, une promenade agréable dans la verdure avec la visite du Flagstaff House Museum Of Tea Ware ou Musée du thé (10 Cotton Tree Drive, Hong Kong, +852 2869 0690).

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Vous y découvrez le cérémonial du thé et admirez une collection incroyable de théières (dit comme ça, ça peut paraître naze, mais c’est tout de même un endroit sympa). Peut-être apercevrez-vous d’ailleurs le Chapelier, le Lièvre de mars et le Loir, car ici, c’est un peu comme dans Alice au pays des merveilles, c’est toujours l’heure du thé !

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La péninsule de Kowloon fait face à l’île. Pour traverser, nous prenons le Star Ferry.

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Mon petit fiston est fasciné…

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La promenade sur l’esplanade est fort agréable, entre spectacles de rue, vendeurs de calamars frits et associations caritatives.

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On se croit un peu sur les planches, pas celle de Deauville mais c’est tout comme ! Entourée de gweilo, cette fois, la star… C’est moi !

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Pour prendre un peu de hauteur, direction le Pic Victoria qui s’élève à 554 mètres.

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Le funiculaire, construit en 1888, appelé le Peak Tram, relie le quartier de Central au sommet de Victoria Peak.

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La montée ou descente coûte 40 HK$ (soit 4€) et dure 10 minutes.

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En haut, la vue est grandiose.

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Plusieurs balades sont proposées avec des circuits plus ou moins grands : de 2,5km à plus de 10km. En haut, c’est le « double effet Kisscool », en gros « c’est frais mais c’est pas grave » ! Après ce bol d’air pur dans la « montagne », je n’ai qu’un mot : Yalalahihou !

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Un quartier intéressant : celui de Wan Chai. Tous les jours, le marché abonde de produits frais (du moins on espère !).

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Poissons, viandes, fruits et légumes s’affichent sur les étals. Moultes couleurs, diverses odeurs, pour mon grand bonheur !

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Immanquable avant de partir, n’oubliez pas de déguster une délicieuse Wonton Noodle soup (Potage de nouilles et raviolis aux crevettes), celle avec de vraies crevettes, cuisinée dans une vraie cuisine, pas dans les toilettes d’un appartement raviolis ou encore de goûter au fameux riz cantonais, oui, un vrai de vrai, pas celui avec des petits pois et des dés de jambon, servi dans certains bouis-bouis asiatiques parisiens.

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Pour découvrir l’île davantage, voici un petit bonus ; les liens vers mon ancien blog qui relate une autre escapade à Hong Kong :
Jour 1 : http://lauraleberre.canalblog.com/archives/2008/10/07/10856698.html
Jour 2 : http://lauraleberre.canalblog.com/archives/2008/10/08/10871986.html
Jour 3 : http://lauraleberre.canalblog.com/archives/2008/10/09/10883097.html
Jours 4 et 5 : http://lauraleberre.canalblog.com/archives/2008/10/10/10896136.html

Comme je sais que vous parlez cantonais, si, si, ne soyez pas modeste, vous connaissez les mots « wok », « dimsum », « mah-jong » et « longane », alors vous voyez ! Et bien, je vous dis 再見* (* Au revoir).

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À Bangkok : forces « jaunes » contre forces « rouges »

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Occupé depuis le début de la semaine par les manifestants antigouvernementaux (les jaunes) et leur leader démocrate Suthep, le ministère des finances, continue d’être le théâtre d’une lutte pacifique.

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Au niveau du CentralWorld, la foule se masse près des grilles « protégées » par les forces de police, elles-mêmes retranchées derrière les barrières.

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Entre manifestants et touristes, les photos fusent, les drapeaux s’agitent et les sifflets retentissent.

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L’atmosphère pourtant tendue reste bon enfant, hilare, la Thaïlande dans toute sa splendeur en somme.

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Ceci n’a pourtant pas empêché les dérives sanglantes de 2010 lorsque l’armée a fait feu sur la foule faisant 90 morts. À l’heure actuelle, la Première ministre, Yingluck Shinawatra, sœur de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, soutenue par les rouges, ne veut pas céder à la pression de la rue et refuse de démissionner ou de dissoudre le Parlement.

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Aucune violence n’est à déplorer, pourvu que ça dure… Laura, en direct des manifestations, au cœur de Bangkok City !

Escapade de 3 jours à Vientiane au Laos

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Après un vol d’1h sans encombre, une attente interminable à l’immigration de l’aéroport de Vientiane, capitale du Laos ; 1200 bahts (30€), une photo retrouvée miraculeusement au fond de mon portefeuille et un visa plus tard, me voici sur la terre de mes aïeux : le Laos.

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Sabaidee ! En guise de comité d’accueil, mon cousin Alysouk. Point de ressemblance physique vous me direz, allez cherchez bien…

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Non vraiment pas ? Ok je vous explique : nos grands-mères laotiennes étaient soeurs mais la mienne, ma grand-mère paternelle, a épousé un militaire breton (mon grand-père paternel) et la sienne… un Laotien, pardi !

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Vous me suivez ?

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Prenons un tuk-tuk pour une virée dans la maison de la soeur de ma grand-mère paternelle, décédée il y a plusieurs mois, mais où certaines pièces sont restées intactes.

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Venue en 2009, voici quelques clichés de l’époque, du wat familial, de la tante, etc.

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Le temps fait son oeuvre et la poussière prend ses marques.

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Voici également quelques vieux clichés de ma grand-mère paternelle…

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De mes arrière-grands-parents, les parents de ma grand-mère…

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Nous filons chez Alysouk poser les bagages. Attention, je suis prévenue, il y a des serpents, des fourmis rouges, des scorpions, des lézards, que des bestioles affectueuses dites-moi. Mais à vrai dire, ce qui me flanque la frousse, ce sont ses « toutous-chiens » ! Et c’est parti pour des hurlements, on dirait une décérébrée qui fait des vocalises !

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La maison d’Alysouk ressemble à un petit musée avec des buddhas magnifiques chinés ici et là, des bols pour offrandes, des canapés colorés et des photographies immenses accrochées aux murs.

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Ma chambre est charmante. Seul petit détail, la maison est soit disant hantée par un petit garçon dixit les Laotiens. On va quand même pas la jouer remake du 6ème sens, hein mon pt’it gars ?!

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Les visites commencent, enfin dès qu’on aura réparé le pneu crevé ! Les aléas du direct, pas de violence, c’est les vacances ou du moins, c’est toujours comme ça, faut s’habituer, pas être pressés.

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Et comme on aime le comique de répétition, il fallait bien remplacer cette fichue roue par un autre pneu crevé !

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Le wat Simuang ou Vat Simuong, situé entre l’avenue Setthathirath et l’avenue Sam Sène Thaï, est le sanctuaire bouddhiste le plus vénéré de Vientiane.

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Construit en 1563, son histoire tragique est contée ici : http://www.watsimuang.com/about-watsimuang.html.

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Le gardien de ce Wat ? Un marabout africain venant du coin de Paksé. Ah vous vous dites, que fait un marabout africain dans un temple bouddhiste ?

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Peut-être parce que je vous parle d’un oiseau pas d’un type en boubou avec des grigris partout !

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Le Pha That Luang (Ouvert tous les jours de 8h à 12h puis de 13h à 16h. Ticket d’entrée : 5000 kips soit 0,50€) est un immense stupa doré.

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C’est le monument le plus sacré du pays, il est censé contenir un cheveu de Bouddha. Quelqu’un a pensé aux analyses ADN, au cas où ce n’est pas le sien ? Bon, on ne va pas casser le mythe n’est-ce pas ?

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Le marché à côté du Pha That Luang regorge de plats et mets en sauce, en grillade, en marinade, etc.

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Des tambouilles de toutes sortes plus ou moins appétissantes se mêlent aux fumets plus ou moins enivrants.

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Une scène de vie qui me régale…

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Enfin la tripouille là, je ne suis pas sûre…

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Un tour pour (re)découvrir le Wat Phra Kèo (Setthathirath Rd, Vientiane, Laos).

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L’entrée de cet édifice religieux coûte 5000 kips soit 0,5€.

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Cet ancien temple royal transformé en musée d’art religieux a probablement été construit au XVIe siècle sous le règne de Setthathirat pour abriter le fameux Bouddha d’Émeraude, qui est exposé au Wat Phra Keo de Bangkok en Thaïlande (https://bangkokdelicious.wordpress.com/2012/11/24/grand-palais-et-wat-prah-keo/).

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Le Patuxai, aussi appelé Arc de triomphe se situe au centre de Vientiane.

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Bâti entre 1957 et 1969, il est dédié aux personnes ayant combattu lors de l’indépendance du pays envers la France.

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Campé à l’extrémité de l’avenue Lang Xang, l’arche est d’architecture laotienne, décorée de créatures mythologiques telles que le kinnari (mi femme, mi oiseau).

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Le monument comporte cinq tours qui représentent les cinq principes de coexistence entre les nations du monde.

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Elles représentent également les cinq principes bouddhistes d’« amabilité réfléchie, flexibilité, honnêteté, honneur et prospérité ». Tiens, je vous sens pensifs tout à coup, c’est cette seconde philosophie qui vous perturbe ?

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La Pagode Chinoise ou « Wat Djin » est isolée, il n’y a pas un touriste, il n’y a personne du tout d’ailleurs.

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Avec Alysouk, nous flânons et déambulons de pièces en pièces, croisant les seuls hôtes présents : des chats !

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Le Wat Sisaket ou Vat Sisakhet (Ouvert tous les jours de 8h à 12h et de 13h à 16h. Ticket d’entrée : 5000 kips soit 0,50€) est le plus vieux temple de Vientiane.

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Édifié entre 1819 et 1824 sur l’ordre du roi Anouvong. Le cloître abrite une incroyable collection de statues de Bouddha.

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Le Sim ou sanctuaire dont les peintures murales sont les plus anciennes de Vientiane est magnifique et la pagode offre un superbe plafond à caissons et des murs décorés de fresques polychromes. Dommage que les peintures soient aussi défraîchies, on distingue à peine ce qu’elles représentent. La conservation du patrimoine, nous n’y sommes pas encore !

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Côté restauration, voici quelques bonnes adresses :
Un petit déjeuner fruité et vitaminé au Fruit Heaven (Heng Boon Road, Ban Hey Sok. 060 Vientiane, Laos / Tel : 02055396898).

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Pour le déjeuner, un Pho, soupe de nouilles, légumes et poulet au Tongkhan Coffee Shop (020 2320 0243).

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Un succulent lap de poulet, commandé sans chili et non pimenté accompagné de riz (35000 kip soit 3,5€) au Patu Xay Café (325/25 Sibounheung Road, Chanthabouly District, Vientiane, Laos / tél : 856-21 21 76 75).

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Et en dessert, je craque pour un éclair au chocolat, oh la gourmande. Oui, il me faisait de l’œil vous comprenez !

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Un goûter au Joma Phontan Bakery Café (Dongpaina Rd entre Sengdara gym et the Water Tower) avec un muffin au chocolat (12000 kip soit 1,20€).

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Un dîner au Chokdee Cafe (FA Ngum Road, le long du Mékong, en face de l’arrêt de bus « Vientiane Lao PDR) avec ses bières belges, ses collections de Tintin et ses steaks beurre maître d’hôtel (70 000 kip soit 7€), un régal.

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Une pizza à pâte fine et croustillante, un panini à se damner, rendez-vous au Soho Si Muang – Pizzeria and Rotisserie.

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Avec des patrons extras : Van et Joseph, l’établissement est situé sur Setthathirath road, à côté de l’i:cat gallery (Tél : 020 5497 1273 / 021 255 166).

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3 jours d’évasion sur la terre de mes ancêtres où j’emporte un tas de chouettes souvenirs…

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Merci à mon drôle de loustic de cousin. « Khop chay » pour tout, « La kone »…

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Et bisous d’« eskibuddha » !

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