

Une virée dans le quartier de Chinatown à la découverte du célèbre Wat Traimit connu sous le nom du Temple du Bouddha d’or (661 Chaoren Krung Road | Talad Noi, Samphanthawong, Bangkok 10100, Thaïlande). Dès mon arrivée, je suis happée à droite à gauche par des vendeurs de badges et autres amulettes. L’entrée du temple coûte 40 bahts (1€) et celle du musée sur les autres étages 100 bahts (2,5€). Pour la petite histoire, le Bouddha d’or est une statue en or véritable, la plus importante au monde.


Dans les années 1930, un vieux temple abandonné est détruit. À l’intérieur, une statue de Bouddha en stuc doré sans valeur. Par respect et croyances, la statue bien qu’affreuse est conservée et transférée au Wat Traimit, une pagode quelconque comme il en existe des centaines à Bangkok. Le temple étant trop petit pour cette immense statue, elle reste dehors abritée d’un peu de tôles pendant 20 ans. En 1955, un bâtiment est construit et les moines décident d’y installer la statue. Une grue la déplace mais une élingue cède et la statue tombe dans la boue. De mauvais augure, cela provoque une fuite générale et la statue se retrouve de nouveau abandonnée sur le terrain. Décidemment, poisse ou aubaine ? En pleine saison des pluies, un mauvais présage supplémentaire s’ajoute : un épouvantable orage se déchaîne toute la nuit, noyant la ville sous des trombes d’eau. Bon là, ça commence à ressembler à un remake de « Destination Finale » sauce thaï ! Au petit matin, le supérieur de la pagode essaie de laver la statue des traces de boue et remarque que le stuc détrempé s’est fendu, laissant apparaître un métal brillant. Lucky man mais trop honnête pour garder le secret pour lui ! La croyant maudite, tout le monde lui aurait laissé volontiers s’il l’avait gardée pour lui ! Quelques expertises plus tard, le verdict tombe : Surprise, sous le stuc, la statue est en or massif. Il est supposé que la statue, provenant d’Ayutthaya, a été dissimulée sous une couche de plâtre pour éviter la convoitise des Birmans qui à l’époque assiégeaient la ville, pour ensuite tomber dans l’oubli. La question est : « Comment un bijou pareil a-t-il pu être oublié ? ». Vous effacez souvent de votre mémoire vous une statue en or de 3 mètres de haut et pesant 5,5 tonnes dans vos placards ? Ah bah tiens, je viens d’en retrouver une sous le canapé, chic !


Je poursuis la visite au musée pour connaître l’histoire du quartier chinois de Bangkok, les vagues de migration, la vie des habitants, leurs coutumes, leur façon de vivre.




Je me promène à travers les décors en carton-pâte et les bonhommes de cire.


Amusant, en espérant qu’aucun psychopathe ne se soit dissimulé dans le paysage !


Sortie massage hebdomadaire au Ruamrudee Health Massage (Ruam-Rudee Village, 20/17-19, Soi Ruam Rudi, Phloen Chit Rd, Lumphini, Pathum Wan, Bangkok 10330, Thaïlande). Mon salon fétiche avec des prestations au top. À 450 bahts (11€) pour 1h30 de massage des pieds ou 1000 bahts (25€) pour 1h30 de massage du corps aux huiles essentielles, le lieu est calme, les cabines propres et les masseuses pour la plupart vraiment douées. Elles ne vous donneront pas leur nom mais leur numéro. Cela peut choquer, ce sont des êtres humains, mais c’est comme ça ! Alors ne m’en voulez pas des termes mais voici le « tiercé gagnant » du salon : mamzelle « 11 », miss « 24 » et demoiselle « 34 ». La meilleure de toute, ma préférée aux doigts de fée : Dame « 38 » à la dextérité parfaite.


Le plaisir se poursuit dans l’assiette au restaurant Eat Me (À 20 mètres de Convent Road sur Soi Pipat 2, BTS Sala Daeng, Ouvert tous les jours de 15h à 1h, Résa : 02 238 09 31, http://www.eatmerestaurant.com).


Un lieu avant-gardiste, minimaliste avec une architecture bétonnée où se juxtaposent bois et verre.

Plantes et verdures inondent le jardinet et la terrasse extérieure.


Dans ce resto/galerie, partout sur les murs : des toiles (mais non pas d’araignée !).


À l’étage, la salle à manger est exiguë, tout en longueur et s’ouvre sur un balcon agréable encadré de feuillage.




Un service prévenant, un tantinet collant. À la carte, une cuisine internationale avec des associations audacieuses, parfois trop à mon goût. Des saveurs recherchées mêlant sucré-salé, tels que le carpaccio de courgette, fromage de chèvre, pignons de pain et vinaigre de framboise (280B), le ceviche de crevettes et coquille Saint Jacques à la grenade et fruit de la passion (380B), les raviolis au fromage à pâte persillée et figue agrémentés de noix, romarin, et beurre noisette (390B) : bon mais pas assez copieux.


Moultes plats aux mélanges étonnants à des prix élevés. En cas de détresse car trop d’originalité dans les propositions, il y a toujours le bon risotto à la truffe noire et pecorino (550B). La carte des desserts reste fidèle au « non-conformisme culinaire » avec sa crème glacée au fromage de chèvre, poire pochée au vin rouge et rayon de miel (270B) ou encore la gelée de Sauternes aux fruits rouges frais, crème anglaise et barbe à papa (280B). Ok, sinon le traditionnel cake au chocolat (270B) c’est bien non ?! Ah ces artistes…